La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.
1983
Interclub sur le circuit de la Châtre : résultat non connu
Slalom de Fay aux loges : 2ème
Slalom d’Asnières les Bourges : 1er
Slalom de Nogent le Rotrou : 4ème
Slalom d’Orléans la source : 2ème
Slalom des sables d’Olonnes : 13ème et 4ème classe
1984
Ronde régionale du Gamay : 1er de classe
Course de côte sur terre de Parassy : 2ème, 1er groupe et classe
Ronde régionale du Berry : 1er de classe
Ronde régionale du Gatinais : 62ème, 22ème groupe, 1er classe
1985
Ronde régionale de Bauzy : 29ème, 15ème groupe et 1er classe
1986
Slalom d’Orléans – La Source : 2ème de classe
1990 (Visa)
Autocross d’Allogny : 12ème catégorie Tourisme
1991
Slalom de Vierzon : 10ème
1992
Autocross de Chateauroux-St Maur : 7ème catégorie Tourisme
1993
Autocross de Chateauroux-St Maur : 9ème catégorie Tourisme
Jean-Michel et la mécanique, c’est une histoire qui remonte à ses 13 ans et son entrée en apprentissage chez Citroën pour obtenir son CAP. Elle s’est poursuivie ensuite pendant deux ans à la succursale de Massy-Palaiseau, avant qu’il ne soit embauché par Matra à Romorantin où il va rester pendant 22 ans jusqu’à la fermeture de l’usine en 2003. En 2005 il deviendra son propre patron en ouvrant son propre atelier à Fontguenand.
A la fin des années 70, alors qu’il habite à Valencay, Jean-Michel fréquent des jeunes de son âge dont certains courent en slalom et courses de côtes sur des Rallye 2, 4cv ou autre barquettes. La discipline est peu onéreuse et en 1978, Jean-Michel se porte acquéreur d’une monoplace MEP pour se lancer lui aussi dans le sport automobile. Il débute ainsi avec les copains non sans avoir modifiée sa MEP en lui greffant un moteur 1300 cm3 et en lui raccourcissant le museau pour la rendre plus maniable en slalom.
En 1983, Jean-Michel souhaite s’essayer aux rallyes régionaux mais la MEP n’est pas admissible. Toujours dans sa volonté de courir sur Citroën, il se prépare un cocktail très personnel dont lui seul à la recette. Sur une plate-forme d’Ami Super, il greffe une coque de 2cv de 1953, un moteur de GS 1015 cm3 avec le kit MEP (qui sera ensuite remplacé par un 1300 cm3, un arbre à cames de chez Condrillier, une boite 5 et des carburateurs de 44.
Pour l’arceau, du tuyau de chauffage fera l’affaire comme c’était à l’époque le cas pour la plupart des concurrents. La 2cv maison est un peu lourde mais elle ne fait pas rire la concurrence, principalement constituée de Fait 127 et d’Autobianchi A112. Pour preuves les nombreuses victoires de classe de Jean-Michel et sa surprenante 2ème place au classement général de la course de côte sur terre de Parrassy (Cher). Il continuera de courir avec cette auto jusqu’en 1986.
Après quelques années sans, Jean-Michel décide de se tester sur les courses sur terre. Il utilise pour cela une Visa GTi dans laquelle il greffe une mécanique de BX Sport. La discipline lui plaît bien mais pour un amoureux des voitures propres et bien finies, il n’aime pas trop les contacts liés aux courses en peloton et l’état dans lequel il ramène sa voiture. En 1993, il va quitter la discipline et arrêter de courir après s’être fait –sortir- sur le circuit d’Issoire par un concurrent indélicat et la destruction de sa visa.
Bien qu’officiellement à la retraite, Jean-Michel n’en continue pas moins aujourd’hui de mettre ses mains dans la mécanique. Il termine le montage de son deuggy (buggy sur base 2cv) et profite des rassemblements de voitures anciennes pour faire rouler sa matra murena et de temps en temps sa Visa Gti 115cv sur circuit.